Place à la relève! – Priscilla Dutra Dias Viola

Plusieurs facteurs peuvent influencer l’adhésion au cyclisme, tels que la présence d’infrastructures, l’environnement bâti, le climat, etc. Cependant, l’effet de ces facteurs peut varier selon les caractéristiques personnelles, telles que l’âge et les rôles de genre. Par exemple, de nombreuses recherches montrent que les infrastructures cyclables constitueraient l’un des facteurs les plus importants pour la promotion du cyclisme chez les femmes. Une hypothèse suppose que les femmes accordent plus d’importance que les hommes aux types d’infrastructures cyclables et à leur qualité. De plus, la culture machiste impose divers inconvénients aux femmes (division inégale du travail, salaires inférieurs, risque accru de harcèlement, entre autres), ce qui se traduit, généralement, par leur sous-représentation parmi les cyclistes des grandes villes. L’objectif de notre recherche doctorale est de comprendre la pratique du vélo chez les femmes à Montréal et les facteurs qui l’influencent.

Profil Pro – Rencontre avec Mélissa Côté-Douyon – Coordonnatrice-soutien aux commissions permanentes de la Ville de Montréal

Je détiens un baccalauréat (2008-2011) en études internationales de l’Université de Montréal. J’ai obtenu mon diplôme en 2011, mais j’étais vraiment en réflexion sur la continuité de ces études. Puis, j’ai réalisé que l’avenir de l’humanité se passait dans les villes. C’est aussi à cette période-là où on entendait que plus de 50% des gens vivaient en ville. De plus, à la fin de mon baccalauréat, j’avais fait un échange étudiant à Bruxelles et j’y avais vécu beaucoup de harcèlement de rue. Donc, j’ai eu envie d’explorer ces questions-là dans une maîtrise en urbanisme.

Profil Pro – Rencontre avec Alice Bonneau – Agente de projets et de participation citoyenne pour le Centre d’écologie urbaine de Montréal

Je détiens un baccalauréat en études de l’environnement de l’Université de Sherbrooke et tout de suite après l’obtention de mon diplôme, j’ai commencé, en janvier 2019, ma maîtrise à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) à Montréal, en études urbaines où je me suis intéressée aux processus de planification urbaine à Lachine-Est. Il est arrivé un moment où ma directrice n’était plus certaine d’avoir du financement me permettant de continuer à travailler sur l’un de ses projets de recherche. J’ai donc commencé à postuler pour des offres d’emploi. J’ai fait quelques entrevues d’embauche, mais celle du Centre d’écologie urbaine de Montréal était différente. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais j’ai vraiment trouvé que cet endroit me correspondait et que c’était le meilleur « fit » pour moi. Et j’ai eu l’emploi! Depuis septembre 2022, je travaille comme agente de projets et de participation citoyenne pour le Centre d’écologie urbaine de Montréal.