Architecture + Homelessness: Inclusive practices for urban solidarity

By Carolyne Grimard, Sonia Blank, Sarahlou Wagner Lapierre, Elizabeth Prince et Véronic Lapalme
The COVID-19 pandemic, combined with the housing, migration and climate crises, has increased inequalities and exacerbated homelessness in urban areas. How can we engage architecture to transform our cities in solidarity with people experiencing or at risk of homelessness? Research carried out by the team of Architecture Sans Frontières Québec (ASFQ) and the Université de Montréal has identified planning gestures aimed at reversing the dynamics of exclusion, reconsidering perceptions of home and adapting design to the realities of life in public space.

Architecture + Itinérance : pratiques inclusives pour une ville solidaire

Par Carolyne Grimard, Sonia Blank, Sarahlou Wagner Lapierre, Elizabeth Prince et Véronic Lapalme
La pandémie de COVID-19, combinée à la crise du logement, migratoire et climatique, a augmenté les inégalités et exacerbé l’itinérance en milieu urbain. Comment engager l’architecture afin de transformer nos villes en solidarité avec les personnes en situation d’itinérance (PSI) ou à risque de l’être? La recherche menée par l’équipe alliant Architecture Sans Frontières Québec (ASFQ) et l’Université de Montréal a recensé des gestes d’aménagement visant à renverser les dynamiques d’exclusion, à reconsidérer les perceptions du chez-soi et à adapter le design aux réalités de la vie dans l’espace public.

Fighting for a just transition in the local political arena: Challenges and opportunities for reciprocal training between elected officials and residents

By Anne-Sophie Bendwell
Citizen mobilization for the energy transition in so-called Quebec has been in full swing in recent years. One of the strategies of activists is to invest local political spaces. To facilitate this strategy, we analyzed the results of a focus group that then informed a literature search on the theme. In the light of these results, we propose avenues of reflection for the reciprocal conformation of the various actors involved in local politics.

Investir l’espace politique local pour une transition juste : enjeux et possibilités de formation réciproque entre élu·e·s et citoyen·ne·s

Par Anne-Sophie Bendwell
La mobilisation citoyenne pour la transition énergétique au soi-disant Québec bat de son plein depuis les dernières années. Une des stratégies des personnes militantes est d’investir les espaces politiques locaux. Afin de faciliter cette stratégie, nous avons analysé les résultats d’un groupe de discussion qui ont ensuite informé une recherche documentaire sur le thème. Au regard de ces résultats, nous proposons des pistes de réflexion pour une conformation réciproque des différentes personnes impliquées dans la politique locale.

Compte rendu – Conférence d’Isabelle Baraud-Serfaty

Le trottoir marque notre imaginaire par les multiples représentations qu’on lui accorde, par exemple dans la littérature ou encore dans la conception qu’a l’enfant de son espace. D’un point de vue historique, les trottoirs les plus anciens ont été découverts à Pompéi. Par la suite, ils ont cessé d’être construits en Europe jusqu’à la suite de l’incendie de Londres en 1666, où l’aménagement de la nouvelle trame viaire prévoit alors des trottoirs. En France, la loi sur le financement des trottoirs de 1845 en a fait leur généralisation à travers les différentes régions urbaines du pays. Cependant, la seconde moitié du 20e siècle a été marquée par la disparition des trottoirs en raison de la priorité accordée à la voiture dans la conception de nos villes. Depuis, plusieurs courants en urbanisme visent à redonner la place aux espaces piétonniers, notamment en considérant la marchabilité (l’accessibilité piétonne) comme indicateur de qualité de vie en milieu urbain.
La présentation d’Isabelle Baraud-Serfaty a permis de mettre en lumière deux enjeux contemporains sur la place des trottoirs dans nos villes, soit la valeur du trottoir ainsi que la distinction entre le domaine public et le domaine privé dans sa gouvernance.