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Reconnaissant la complexité des enjeux et des défis auxquels font face les municipalités, des organisations québécoises et des chercheur·e·s qui s’intéressent à la participation publique tentent de mieux cerner les problèmes, les possibles solutions ainsi que les termes de la culture de la participation publique en aménagement souhaité collectivement. Cet événement de deux jours vise à offrir un espace de discussion à une diversité d’acteurs afin de mieux comprendre comment la participation publique peut aider à la transition socio-écologique. Il s’agit donc d’explorer les questions suivantes : Comment conjuguer la vision globale du territoire avec les aspirations particulières pour le milieu de vie? Comment harmoniser l’urgence d’agir face aux enjeux climatiques avec la volonté d’une plus grande participation? Comment rendre les mécanismes de participation et de consultation plus propices à un développement immobilier qui répond aux besoins en logements nombreux et variés? Comment favoriser des discussions plus éclairées et plus saines, davantage en amont des grands projets? Comment encourager la mise en place de dispositifs participatifs innovants, qui permettent de construire collectivement des scénarios de changements? Comment déployer les ressources nécessaires pour créer des espaces de dialogue effectifs autant dans les petites que dans les grandes municipalités?

La formation balado s’adresse à tous les étudiant.es, les professeur.es ou les professionnel.les qui souhaiteraient s’initier à la création de balado. L’objectif général de la formation, divisée en deux séances de 3 heures espacées sur deux semaines, sera de fournir les bases de la prise de son et de l’édition sonore. En terminant la formation, les participant.es seront en mesure d’enregistrer, d’éditer et de diffuser du contenu audio.

Colloque organisé par la Chaire de recherche du Canada sur les élections municipales, l’Université de Sherbrooke et le réseau VRM, portant sur l’histoire de la démocratie municipale.

Alors que la recherche scientifique s’intéresse depuis longtemps aux configurations spatiales de l’espace physique afin de cerner leurs dimensions symboliques et les enjeux sociaux associés, pourquoi celles des « cartes mentales » peinent à être questionnées ainsi ? Est-ce par tropisme mentaliste centré sur l’individu ? Par opposition entre carte « objective » et « subjective » réduisant les coparaisons à d’anecdotiques distorsions spatiales ? Cette communication consiste, à partir d’exemple à l’échelle de la ville ou du quartier, à montrer l’importance des dimensions sociales de la cartographie cognitive pour saisir les enjeux sociaux du rapport à l’espace. Elle sera également l’occasion de présenter le réseau Cartotête.

Depuis le début des années 1980, et plus particulièrement depuis 1990, les fameuses « banlieues » françaises sont marquées par des épisodes récurrents de violences urbaines, appelées « émeutes » ou « révoltes » selon la qualité politique qu’on leur prête ou qu’on leur nie.

Au début des années 2000, plusieurs quartiers composés de logements privés et de logements sociaux ont été construits sur d’anciens territoires industriels situés au cœur des agglomérations urbaines françaises. Ces opérations de densification urbaine qui se veulent en rupture avec la monotonie architecturale des « barres » et des « grands ensembles » ont parfois été présentés par des urbanistes, architectes, promoteurs immobiliers, élu∙es et agent∙es territoriaux chargé∙es du développement urbain comme des « quartier[s] exemplaire[s] sur le plan, sociétal, social et environnemental » ou encore de « laboratoires à ciel ouvert, [de] symbole d'une nouvelle mixité sociale et d'une pratique résidentielle inconnue ».