Depuis la fin du 20e siècle, la notion de « rythmanalyse » de Henri Lefebvre (1992) a attiré une attention grandissante, notamment au sein de la communauté scientifique anglophone. La rythmanalyse est même considérée comme un mot-clé jouissant d’une fétichisation particulière (fetishized keyword of modernism) au sein du courant de pensée moderniste des sciences sociales et humaines à la fin du 19e et au début du 20e siècle (Cowan, 2012, p. 18-19 dans Henriques, Tiainen et Väliaho, 2014, p. 7 ). Deux particularités permettent d’expliquer l’importance théorique et analytique de ce concept.