Communauté palafittique sur l’eau salée de Nueva Venecia, côte nord de la Colombie. Prise par drone.
Raconte-moi un terrain - L’accès à l’eau potable : un défi pour les communautés vulnérables de la Colombie
Au début des activités de la Chaire en eau potable dont je suis titulaire, la plupart des recherches menées se déroulaient au Québec, à Terre-Neuve et en Colombie-Britannique. Ensuite, avec la création de Sentinelle Nord (1), nous avons été amenés à travailler sur des projets impliquant de petites communautés du nord du Canada, notamment celles du Nunavik, très éloignées géographiquement et vivant toutes sortes de vulnérabilités socioéconomiques, environnementales et climatiques. Ces projets nous ont obligés à nous adapter à des méthodes de recherche qui étaient très différentes de celles que nous avions l’habitude d’utiliser dans des contextes où la vulnérabilité des populations n’était pas aussi importante et où l’accès à l’eau potable n’était pas un problème majeur. Au fil du temps (et des partenariats), l’équipe de la Chaire a développé un intérêt profond pour les recherches menées en collaboration avec les communautés vulnérables.
Raconte-moi un terrain – Cultures et Nations Saint-Laurent : une démarche de portrait au diapason des communautés des Premières Nations
Raconte-moi un terrain - Cultures et Nations Saint-Laurent : une démarche de portrait au diapason des communautés des Premières Nations
Le projet Cultures et Nations Saint-Laurent a vu le jour à la suite d’une demande de certaines communautés des Premières Nations. Dans le cadre du plan de protection des océans, Transports Canada procède à des évaluations d’effets cumulatifs de l’activité maritime sur les milieux.
Raconte-moi un terrain – Urbanité et réussite scolaire
Raconte-moi un terrain - Urbanité et réussite scolaire
Nous avons été approchés par l’Académie de Reims (l’équivalent Centre de service scolaire au Québec) qui était depuis quelques années confrontée à une insatisfaction de la part de parents qui sentaient que le système d’éducation national laissait en quelque sorte tomber les élèves qui habitaient en milieux éloignés, c’est-à-dire à l’extérieur des grandes villes de l’est de la France, en campagne ou dans les villages.
Raconte-moi un terrain – Itinérance et cohabitation urbaine
Raconte-moi un terrain - Itinérance et cohabitation urbaine
Avec une équipe de chercheur.es issu.es de différentes disciplines (sociologie, études urbaines, criminologie), de cinq étudiant.es à la maîtrise et au doctorat et de trois acteurs.trices des milieux de pratique à Montréal et Québec, nous avons donc répondu à cet appel du gouvernement. On voulait mieux comprendre les enjeux entourant les tensions sociales liées au phénomène de l’itinérance et proposer des pistes d’action face aux problèmes relevés.
Viviane Barnett (à droite) avec la première dame des États-Unis, Pat Nixon, aux jardins de Green Fingers. The Oregonian, le 17 juin 1969, p.1. Photo par Bruce McCurtain et propriété de l’Oregonian Publishing Co.
Raconte-moi un terrain - Déterrer l’histoire des jardins afro-américains à Portland
Les objectifs de ce projet étaient d’abord de retracer l’histoire de Green Fingers, un projet développé par une dame afro-américaine (Viviane Barnett) qui, de 1960 à 1982, a mis en œuvre un projet de jardins communautaires sur des terrains vagues dans le quartier Albina. Ensuite, nous voulions savoir si les politiques et les programmes municipaux avaient encouragé ou entravé le jardinage chez les afro-américains au fil du temps et finalement, si (et comment) le jardinage a contribué à l’autodétermination et à la cohésion de la population afro-américaine à Portland.
Gardez la ruelle propre ! Crédits photo : équipe de recherche
Raconte-moi un terrain - Approcher le dumpster diving par le biais des réseaux sociaux: de l'espace virtuel à la réalité du terrain
Le projet de recherche est né de questionnements partagés concernant ce qu’on appelle « les initiatives citoyennes » - que nous n’avions pas désignées comme telles à l’époque. Les chercheures et les partenaires faisaient le constat qu’il y a de nouvelles formes d’engagement et de participation qui se manifestent dans l’espace urbain et qui sont difficiles à classer dans les catégories habituelles de participation. Pour aborder ces nouvelles formes, nous avons choisi d’étudier les interventions de verdissement et jardinage urbains et celles du dumpster diving, qui est parfois traduit par « glanage » ou « déchétarisme ».
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