Sur le plan pratique, il y avait l’enjeu de réinvestir un terrain fait pendant ma thèse et que j’avais laissé entre parenthèses pendant mes années de postdoctorat. Outre la reprise de contact, il y avait la question d’étudier les faisabilités du terrain de recherche, d’affiner les hypothèses de recherche et d’identifier des cas d’études qui pourraient être approfondis. Ce qui s’est d’ailleurs concrétisé à la faveur d’une subvention institutionnelle du CRSH qui a permis d’y aller pendant 3 semaines et de me livrer à ce premier travail avec des entretiens exploratoires et des prises de contact avec des collègues sur place. Deux institutions ont particulièrement été très importantes à cet égard, l’université d’Ateneo de Manila et la Polytechnic University of the Philippines.