Parc Pierre-Dansereau, Montréal Crédits photo : Gracieuseté de la Ville de Montréal
Parc Pierre-Dansereau, Montréal Crédits photo : Gracieuseté de la Ville de Montréal

Villes, climat et inégalités – État des connaissances sur les enjeux d’inégalités associées aux solutions d’adaptation aux changements climatiques

Émily Després, étudiante à la maîtrise en sciences de l’environnement, UQAM

Introduction

À travers le monde, les communautés de toutes tailles subissent les impacts des changements climatiques sur leur santé et leur bien-être, leurs infrastructures, leurs cultures et leurs économies (GIEC, 2019; IPCC; 2021). Les experts et expertes du GIEC (2019) rappellent la nécessité d’une action climatique urgente en raison de l’intensification des changements climatiques (CC) à l’international, et le Québec ne fait pas exception à cette tendance (Ouranos, 2015b). Effectivement, les projections climatiques indiquent avec une certitude élevée qu’il y aura un réchauffement des températures moyennes et des extrêmes chauds partout au Québec. Ceci entraînera notamment de fortes augmentations dans la durée et la fréquence des vagues de chaleur ainsi que des hausses des cumuls de précipitations hivernales et printanières (toutes formes confondues) et des périodes de gel-dégel pour toutes les régions du Québec (Ouranos, 2015a). En outre, un nombre grandissant de spécialistes avancent que les impacts négatifs des solutions d’adaptation aux changements climatiques (ACC) ne sont que peu considérés et documentés (Coggins et al., 2021; Markkanen et Anger-Kraavi, 2019). Ceci peut mener à ce qu’on appelle la maladaptation et peut entraîner des inégalités ou exacerber celles qui persistent au Québec (GERARCC, 2018; Ouranos, 2015b; Torres et al., 2021; Van Gameren et al., 2014). La présente exploration des connaissances porte sur la décennie 2011-2021 et le territoire québécois. Le Québec a été choisi pour des raisons stratégiques et pratiques, mais il est important de reconnaître que les terres dont il est question dans ce rapport font partie des territoires traditionnels de plusieurs Nations autochtones, dont les Atikamekw, Innus, Mi’kmaq, Mohawks, Hurons-Wendat, Abénaquis, Cris et Inuit.

État de la littérature scientifique et grise sur la modalité d’action étudiée

Les objectifs de l’exploration des connaissances réalisée en 2021 étaient triple : 1) documenter certains impacts des solutions d’ACC sur les inégalités, principalement au Québec et au Canada; 2) repérer les lacunes et les pistes pour prévenir la maladaptation mises de l’avant dans la littérature scientifique et grise; 3) formuler des recommandations pour le développement d’un cadre d’analyse sur les enjeux d’inégalités associées aux solutions d’ACC adapté au Québec.

Afin de conceptualiser la problématique des enjeux d’inégalités associées aux solutions d’ACC, un état des connaissances préalables a été effectué. Quatre cadres conceptuels en sont ressortis (voir figure 1).

Le premier concept, soit les solutions d’ACC, se décline en deux types de mesures. D’une part, des mesures transformationnelles, plus fondamentales, qui impliquent des changements radicaux dans nos façons d’agir et de penser (Ouranos, 2015b). Il peut s’agir par exemple de changer l’utilisation des sols, de déménager une population pour la protéger des risques associés à l’érosion côtière, ou encore de positionner l’acceptabilité sociale dans les critères de sélection d’une solution d’adaptation. D’autre part, des mesures incrémentales, qui visent à « maintenir l’essence et l’intégrité d’un système ou d’un processus à une échelle déterminée » (GIEC, 2014, p. 180). Au Québec, la plupart des solutions d’adaptation sont de nature incrémentale (Ouranos, 2015b). À titre d’exemples, il y a les infrastructures vertes telles que les toits verts et les places résilientes végétalisées, les infrastructures grises comme les jeux d’eau et les bassins de rétention, ainsi que les leviers financiers tels que les politiques et programmes gouvernementaux, les lois, règlements et normes ou outils économiques (les assurances, les taxes et les subventions) (Ouranos, 2015b). Enfin, il y a les savoirs et l’information, qui peuvent s’inscrire dans une approche transformatrice ou incrémentale. Comprenant les savoirs traditionnels et locaux, ils réfèrent, par exemple, aux moyens de communication (tels que la cartographie de zones à risque) qui informent la population pour qu’elle puisse mieux s’adapter aux aléas climatiques (Adger et al., 2014; Ouranos, 2015b).

Le deuxième concept, soit le cadre de la vulnérabilité, analysé dans un contexte de gestion de risque lié au climat, réfère aux facteurs qui peuvent prédisposer certains individus, certaines catégories d’individus ou certaines régions aux effets et aux conséquences des CC (Cutter et al., 2003; GERARCC, 2018; GIEC, 2014). La vulnérabilité peut fluctuer dans le temps et dans l’espace (Ford et al., 2015; Ford et al., 2018). Selon les travaux de Ford et ses collègues, l’exposition engendrée par l’ampleur, la fréquence ainsi que la distribution spatiale des aléas climatiques, et la capacité d’adaptation des individus, des communautés ou des institutions à faire face, à se préparer ou à s’adapter aux aléas climatiques, sont tous les deux des facteurs qui peuvent influencer leur vulnérabilité. Dans la présente étude, la vulnérabilité fait référence aux facteurs qui prédisposent certains individus, catégories d’individus ou régions à la maladaptation ou aux inégalités dues à des solutions d’adaptation. Par exemple, des facteurs de vulnérabilité peuvent inclure l’âge, le genre, la position géographique, le revenu ou le niveau d’éducation.

Ces facteurs de vulnérabilité sont souvent rattachés au troisième concept, soit les différents types d’inégalités. Selon la littérature, les inégalités d’ordre économique sont les disparités entre personnes et groupes de la société concernant le revenu et le patrimoine (économique, culturel, familial) (Torres et al., 2021). Les inégalités de qualité de vie font quant à elles référence aux différences en matière de bien-être et de santé, par exemple (Coggins et al., 2021; Islam et Winkel, 2017; Torres et al., 2021). Les inégalités d’accès peuvent « exclure des groupes sociaux de l’accès à des emplois, des services sociaux », par exemple les services de santé, d’éducation, de logement, de financement et d’autres services financés par les gouvernements (Guivarch et Taconet, 2020; Islam et Winkel, 2016). Les inégalités de contribution expliquent le fait que les individus les plus affectés par les CC sont ceux qui y ont le moins contribué (Guivarch et Taconet, 2020). Il est également essentiel de considérer que les intersections entre ces inégalités entraînent une augmentation des vulnérabilités.

Le dernier concept, soit la justice climatique, est un cadre qui offre des pistes de réflexion dans le but de réduire les inégalités en lien avec les CC et avec les solutions pour s’y adapter. Les différentes composantes qui assurent la justice climatique sont : la justice distributive, qui permet de déterminer la répartition des inégalités à travers la population; la justice de reconnaissance, qui permet de rendre visibles différentes identités et cultures, voire un système de savoirs; la justice procédurale, qui permet d’assurer la capacité d’un individu ou d’une catégorie d’individus à participer équitablement aux processus politiques et institutionnels (Coggins et al., 2021; Newell et al., 2021; Schlosberg, 2012).

Méthodologie

Une méthodologie exploratoire et documentaire a guidé la stratégie de recherche adoptée pour l’analyse des enjeux d’inégalités associées aux solutions d’ACC dans le contexte québécois. La revue de littérature, non exhaustive, a porté sur une centaine de documents jugés pertinents grâce à l’utilisation d’une grille des critères d’exclusion et d’inclusion.

Cette étude se base à la fois sur la littérature scientifique et la littérature grise allant de 2011 à 2021 (sauf exception). Les documents sont issus de domaines liés directement à l’ACC, tels que des recensions existantes d’Ouranos ou de l’Observatoire québécois des inégalités (Ouranos, 2015a; Ouranos, 2015b; Torres et al., 2021), et de domaines connexes, dont certaines études de cas portant sur l’analyse des inégalités en lien avec une solution d’ACC dans le domaine de la santé (p. ex., chaleur extrême), mais également à travers des plans climatiques fédéraux et provinciaux (Brown et al., 2021; Pinault et al., 2021). L’étude accorde une attention particulière à l’inclusion de la littérature provenant d’organismes œuvrant en justice climatique ou en transition socioécologique (Front commun pour la transition énergétique, 2019; Williams et al., 2018).

Afin de mettre en exergue les différentes composantes des enjeux d’inégalités associées aux solutions d’adaptation ayant été documentées au Québec, au Canada ou dans un contexte socioécologique similaire, deux tableaux ont été produits. Le premier présente une recension des différentes solutions d’adaptation par régions administratives du Québec. Il a été réalisé à l’aide des fiches synthèses régionales d’ACC élaborées par Ouranos, en collaboration avec le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation ainsi que le ministère de la Sécurité publique (MAMH, 2020). Le deuxième tableau recense les différentes composantes des enjeux d’inégalités associées aux solutions d’adaptation (type de solution d’adaptation, impact recensé, région affectée, groupe vulnérable, mécanisme d’analyse, pistes alternatives).

De plus, dans le but d’approfondir les connaissances terrain liées aux solutions d’ACC, neuf entretiens semi-dirigés d’une heure chacun ont été menés auprès de spécialistes. Œuvrant dans des domaines connexes à l’adaptation aux changements climatiques comme la santé publique, la sociologie, l’agriculture, l’économie, la politique et l’architecture, ces spécialistes ont permis de valider et d’explorer des pistes alternatives ainsi que des lacunes rencontrées.

Résultats

Des solutions d’adaptation ayant de potentiels impacts sur les inégalités ont été recensées dans cinq catégories (voir figure 2).

Les solutions d’adaptation transformationnelles, qui sont plus drastiques et fondamentales, produiraient un potentiel impact négatif sur les inégalités. Certes, certaines de ces solutions peuvent également produire un impact positif puisqu’elles ont le potentiel de sauver des vies lors de désastres climatiques (Demers-Bouffard, 2021). Ceci étant dit, selon la littérature, la relocalisation temporaire ou permanente, due aux inondations ou encore à la fonte du pergélisol en milieu nordique, a été recensée comme présentant un risque d’exacerber les inégalités économiques (liées à la perte des biens et de propriété) et de qualité de vie (liées aux répercussions psychosociales sur la santé mentale et le bien-être), et ce, disproportionnellement chez les ménages à faible revenu, les personnes à mobilité réduite et les personnes âgées, mais aussi chez les communautés autochtones (Demers-Bouffard, 2021; Lowe et al., 2013; Willoughby et al., 2018). Ces populations sont plus vulnérables aux impacts psychosociaux associés aux procédures de relocalisation parce qu’elles ne possèdent pas nécessairement les capacités pour s’adapter ou se rétablir (GERARCC, 2018).

En ce qui a trait aux solutions incrémentales, les infrastructures vertes (verdissement par la plantation d’arbres, aménagement de parc, toit vert, etc.) ont été le plus souvent recensées dans la littérature. En effet, les infrastructures vertes présentent plusieurs cobénéfices en matière de réduction des GES et d’adaptation aux aléas climatiques comme la chaleur accablante et les précipitations accrues, mais également des bénéfices individuels (avantages sur la santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle) et communautaires (inclusion, liens communautaires et préservation de la culture) (De Kleyn et al., 2020; Li & Wang, 2021). Ceci étant dit, ces infrastructures ont été associées à la génération ou l’exacerbation d’inégalités économiques liées à l’augmentation des valeurs foncières, ce qu’on qualifie maintenant de gentrification verte ou d’écogentrification, ainsi qu’à des inégalités de qualité de vie en raison d’une difficulté d’accès physique et financier à certaines de ces infrastructures (Anguelovski et al., 2018l; Pinault et al., 2021; Wolch et al., 2014).

En ce qui concerne les infrastructures grises, souvent rattachées aux technologies ou à l’ingénierie, la littérature fait état d’enjeux découlant des pratiques énergétiques résidentielles (allant des plus complexes, comme la géothermie, aux plus simples, comme la ventilation mécanique), notamment parce que celles-ci peuvent faire augmenter de façon importante la facture d’électricité chez les locataires à faible revenu (Demers-Bouffard, 2021). En effet, en utilisant le concept de vulnérabilité conjointement à une cartographie de la proportion des ménages climatisés, des études ont pu démontrer que l’accès à l’air climatisé à Montréal est effectivement restreint chez les locataires par rapport aux propriétaires, en particulier les ménages à faible revenu (Kaiser et al., 2016).

Également, plusieurs travaux démontrent que la plupart des politiques publiques climatiques sont liées à la fois à des cobénéfices et à des effets secondaires négatifs. Dans certains cas, elles peuvent aggraver les inégalités en fonction de leurs facteurs contextuels ainsi qu’en fonction des processus utilisés lors de leur conception et de leur mise en œuvre (Holland, 2017; Markkanen et Anger-Kraavi, 2019). En effet, des travaux démontrent que certaines catégories de personnes vulnérables ont un pouvoir et une présence politiques bien inférieurs à d’autres catégories de personnes. Par conséquent, elles pourraient être défavorisées relativement à certains programmes, n’ayant pas la capacité d’y accéder (Bashir et al., 2014 dans Markkanen et Anger-Kraavi, 2019; Islam et Winkel, 2017; Rochette, 2016).

Il existe également des outils économiques, tels que certains régimes de protection contre les inondations, qui ne sont pas accessibles aux ménages à faible revenu, ce qui creuse les inégalités au sein des communautés (Bureau d’assurance du Canada, 2019; Demers-Bouffard, 2021). Par exemple, il y a des propriétaires qui n’ont pas les moyens financiers pour mettre en place des mesures de protection contre les inondations; par conséquent, soit leur prime d’assurance      est très élevée, soit l’assurance n’est tout simplement pas disponible. Cette inaccessibilité financière pourrait donc exacerber ou engendrer des inégalités d’un point de vue économique (le fait de ne pas être en mesure de se payer des régimes de protection) mais également de qualité de vie (subir des conséquences sur la santé physique et mentale).

Enfin, les savoirs et l’information, qui sont des solutions d’adaptation servant à informer la population ou à communiquer les risques. Il est reconnu que les systèmes d’alertes populationnelles présentent le risque d’engendrer des inégalités de qualité de vie en raison de la difficulté de rejoindre certaines catégories de personnes vulnérables, par exemple les personnes en situation d’itinérance, les personnes ne comprenant pas la langue dans laquelle le message est émis, les personnes en situation de fracture numérique ainsi que les personnes plus isolées (Demers-Bouffard, 2021; Lowe et al., 2011; Mehiriz et al., 2018).

Pistes alternatives

Des pistes pour prévenir la maladaptation sont mises de l’avant dans la littérature scientifique ainsi que dans les entretiens effectués. Un grand nombre de ces réponses font référence à des principes de justice climatique à la fois procédurale et de reconnaissance. Ceci se traduit principalement par l’engagement continu et l’intégration des divers points de vue des populations vulnérables (femmes, communautés 2SLGBTQ+, personnes issues de l’immigration, familles monoparentales, personnes aînées, personnes avec des incapacités), des peuples autochtones, des gouvernements de différents paliers, et des principaux acteurs en ACC (Rochette, 2016; Gore, 2020; Brown et al., 2021; Voden et Cunsolo, 2021). L’intégration de diverses perspectives et sources de connaissances, comme les savoirs traditionnels autochtones, est également impérative pour une adaptation efficace (Adger et al., 2014; Williams et al., 2018).

Lacunes

Malgré les progrès considérables réalisés au cours des dernières années, il existe encore plusieurs lacunes dans le domaine de la recherche sur les inégalités en lien avec les solutions d’ACC (voir figure 3).

Certaines mesures d’adaptation ayant le potentiel d’impacter la population québécoise n’ont pas été repérées dans la littérature comme présentant des enjeux d’inégalités. C’est le cas de certaines mesures d’ingénierie ayant pour but d’adapter les infrastructures et l’environnement bâti aux CC (clapet antiretour, meilleure isolation, contreventement des toitures, etc.). Les infrastructures bleues, telles que les jeux d’eau et les plages, utiles lors de chaleurs accablantes, sont quasi absentes de la littérature scientifique et grise, alors que l’on pourrait supposer qu’elles engendrent le même type d’impacts que les espaces verts.

De plus, conjointement à ces sphères, certains secteurs d’activité n’ont que très peu de documentation concernant les impacts sociaux des solutions. Effectivement, la sphère du tourisme ainsi que la sphère de l’agriculture dans un contexte nord-américain sont moins analysées sous le point de vue de la justice climatique, alors que l’on pourrait très bien supposer que certaines mesures offertes pour mieux adapter le monde agricole aux CC ne soient pas équitablement réparties (socialement et territorialement).

Cette exploration des connaissances met en lumière le fait que certaines populations sont moins étudiées que d’autres quant aux effets positifs et négatifs des solutions d’ACC, et cette dimension fait généralement consensus au sein de la littérature scientifique (Demers-Bouffard, 2021). Les personnes à mobilité réduite, les personnes en situation d’itinérance, les populations autochtones méridionales, les personnes issues de la diversité sexuelle et de genre, les personnes isolées socialement et les personnes issues de minorités visibles sont moins étudiées. À cela s’ajoutent des lacunes territoriales, certaines régions québécoises étant moins étudiées que d’autres, telles que les régions éloignées ou la région arctique (Demers-Bouffard, 2021).

Conclusion

Cette revue de littérature recèle toutefois certaines limites. En effet, les solutions d’ACC n’ont pas pu être analysées ou recensées en totalité, et ce, en raison d’une contrainte de temps, mais également parce qu’elles sont en constante évolution. Deuxièmement, certains biais inconscients ont sans doute influencé la perception des enjeux d’inégalités. Par exemple, le biais de confirmation, qui inconsciemment nous porte à voir ce qui confirme nos croyances, aurait le potentiel d’influencer l’analyse des résultats puisqu’en analyse préliminaire, plusieurs enjeux d’inégalités avaient été préalablement identifiés (Nalty, 2016).

Ceci étant dit, cette exploration des connaissances débouche néanmoins sur des recommandations visant à assurer une évaluation plus adéquate et opérationnelle des solutions d’ACC en fonction de potentielles inégalités engendrées. L’une des recommandations mises de l’avant afin de répondre efficacement aux CC et d’assurer une transition socioécologique juste et inclusive consiste en la systématisation de l’analyse des impacts des stratégies, politiques, programmes et mécanismes qui mènent à la planification, au financement, à la conception et à la mise en œuvre de solutions d’adaptation. Dans cette lignée, on ne part pas de zéro puisqu’il existe des cadres d’analyse qui pourraient être bonifiés, tels que l’évaluation d’impact sur la santé (EIS), ou des cadres d’analyse de la résilience communautaire (Lotfata et Munenzon, 2022; Saint-Pierre et al., 2014).

Enfin, favoriser la participation d’une diversité d’acteurs autour des solutions d’ACC, à différents moments, selon des modes d’implication et de contribution différents, semble également une avenue pertinente qui permettrait d’agir sur la réduction des inégalités en lien avec les solutions d’adaptation.

Pour citer cet article

Després, É. (2022). État des connaissances sur les enjeux d’inégalités associées aux solutions d’adaptation aux changements climatiques. Dans Répertoire de recherche Villes, climat et inégalités. VRM – Villes Régions Monde. https://www.vrm.ca/etat-des-connaissances-sur-les-enjeux-dinegalites-associees-aux-solutions-dadaptation-aux-changements-climatiques