Villes, climat et inégalités

Inégalités territoriales et aménagement en contexte de transition socioécologique : L’expérience de recherche-action du Conseil interculturel de Montréal

Mai 2024

Chloé Reiser, Maîtresse de conférences en géographie, École Normale Supérieure de Lyon (ENS Lyon) – UMR 5600 « Environnement, Ville, Société » (EVS)

Introduction

Le Conseil interculturel de Montréal (CIM), instance consultative créée en 2003 pour conseiller la Ville sur les questions relevant des relations interculturelles, s’intéresse depuis plusieurs années déjà aux enjeux d’aménagement urbain et de transition socioécologique en lien avec les populations immigrantes et racisées à Montréal.

Dans le contexte du renouvellement du plan d’urbanisme et de mobilité (PUM) de la Ville de Montréal en 2024 et de l’augmentation des événements climatiques (canicules, inondations, feux de forêt, pollution atmosphérique) affectant les populations les plus vulnérables dans l’espace urbain, le CIM a décidé d’approfondir son travail sur les inégalités territoriales, et plus particulièrement sur les défis spécifiques rencontrés par les populations immigrantes et racisées en matière de mobilité, de logement, d’équipements, services et espaces publics, de participation citoyenne et de transition socioécologique à Montréal. En effet, comme la qualité du milieu de vie est centrale en matière d’adaptation aux changements climatiques, la question des inégalités territoriales est devenue un sujet incontournable pour l’action publique au Québec dans une perspective de transition socioécologique plus juste (Ilardo et coll., 2022; INSPQ, 2023a).

Dans son avis, le CIM dresse un état des lieux des inégalités territoriales à Montréal telles qu’elles sont vécues par les personnes immigrantes et racisées. À partir de ces constats, treize recommandations sont élaborées pour orienter la Ville de Montréal et ses partenaires vers une meilleure prise en compte de la diversité de la population et des inégalités en matière d’aménagement. L’objectif est d’encourager un développement plus équilibré du territoire urbain et la pleine participation de tous les citoyens et citoyennes de Montréal à la transition socioécologique.

État de l’art de la littérature scientifique

Inégalités et discriminations territoriales

Cette étude du CIM cherche à rendre compte des inégalités territoriales à Montréal, un terme que l’on peut définir comme les différences de développement économique, social et culturel entre les territoires. Quand elles sont étudiées à l’échelle de la ville, ces inégalités territoriales sont souvent représentatives d’un déséquilibre, à la fois concernant la répartition spatiale des ressources urbaines, mais aussi dans la façon dont les résidentes et résidents utilisent ces ressources et y ont accès selon les quartiers (Michel et Ribardière, 2017).

Le concept de discriminations territoriales va au-delà de la notion d’inégalités territoriales en insistant sur la responsabilité des autorités publiques et des urbanistes dans la création de ces injustices spatiales (Epstein et coll., 2020; Hancock et coll., 2016). Les discriminations territoriales accentuent les inégalités d’opportunités pour les populations des quartiers relégués, moins dotés en équipements et en services publics, et entravent les chances de mobilité sociale (Kirszbaum, 2020). Pour contrecarrer ces discriminations territoriales, différentes stratégies d’intervention peuvent être envisagées, allant des dispositifs législatifs permettant de porter plainte contre les pouvoirs publics pour inégalités de traitement, à des politiques d’aménagement de discrimination positive, telles que la création de zones d’action prioritaire dans les plans d’urbanisme ou la mise en place de programmes de subventions ciblant des quartiers spécifiques (Alessandrin et Dagorn, 2020).

Les inégalités et discriminations territoriales à Montréal

À Montréal, les recherches en études urbaines ont mis en évidence la présence marquée d’inégalités territoriales entre les quartiers touchant différents domaines : logement, emploi, alimentation, santé, transport, environnement, etc. (Apparicio et coll., 2016; Bélanger et Roudil, 2021; Durocher, 2023; Goyer, 2020; Leloup et coll., 2016; Paulhiac Scherrer, 2018; Vallée et coll., 2020). Ces inégalités territoriales sont très souvent corrélées aux inégalités de revenus, ainsi qu’à la condition d’immigrant·e ou à l’appartenance à un groupe racisé (Rose et Twigge-Molecey, 2013). En effet, des liens significatifs existent entre le faible niveau d’aménagement et d’équipement de certains quartiers et les concentrations élevées de populations immigrantes et racisées dans des espaces défavorisés et excentrés.

Plusieurs recherches ont mis en lumière les inégalités territoriales concernant l’accès aux transports collectifs et actifs à Montréal (Lord et coll., 2015; Paulhiac Scherrer, 2018). Paradoxalement, alors qu’elles sont plus dépendantes des transports en commun, les personnes qui résident dans les quartiers affichant des taux élevés de défavorisation et d’immigration sont celles qui y ont le moins accès (Hammouda, 2018; Walks, 2014). Ces inégalités territoriales résultent en partie des disparités d’aménagement, notamment du manque d’infrastructures de transport et des difficultés d’accès au réseau dans ces quartiers excentrés. Les recherches ont également mis en évidence les disparités territoriales en matière de transports actifs, en particulier les inégalités de développement du réseau de pistes cyclables entre les quartiers (Houde et coll., 2018; Kiani et coll., 2024).

Pour ce qui est du logement, les recherches ont démontré que la répartition des logements sociaux et communautaires est inégale à l’échelle de la ville de Montréal et que les unités subventionnées sont peu présentes dans les quartiers périphériques à forte population immigrante, alors que les besoins y sont particulièrement importants (Jolivet et coll., 2022; Reiser, 2021). Cette répartition inégale rend les populations immigrantes et racisées plus vulnérables à la hausse généralisée des loyers et aux éventuelles évictions (Guay et coll., 2019). En revanche, le processus d’attribution standardisé des logements sociaux assure un accès plus équitable que dans le logement privé, renforçant ainsi la sécurité des ménages à faible revenu et favorisant l’inclusion des personnes immigrantes et racisées (Fischler et coll., 2017).

Enfin, concernant les inégalités environnementales, des études indiquent que les quartiers montréalais les moins favorisés présentent le plus faible indice de canopée (Apparicio et coll., 2016; Pham et coll., 2012). En effet, les espaces verts sont répartis de manière inéquitable sur le territoire montréalais (Jepson et coll., 2022) et les individus défavorisés sur le plan socioéconomique ont généralement un accès moindre aux parcs (Pinault et coll., 2021; Tardif-Paradis, 2021). Pourtant, ces derniers offriraient des avantages incontestables pour la santé physique et mentale (Crouse et coll., 2017) et pour la résilience face aux effets néfastes des changements climatiques, notamment face au phénomène d’îlots de chaleur urbains auxquels sont fortement exposés les quartiers défavorisés (Chakraborty et coll., 2019). D’autres inégalités environnementales existent, comme les disparités en matière d’exposition au bruit et à la pollution, recoupant là encore la géographie des populations immigrantes et racisées défavorisées (Audrin et coll., 2019).

La nouvelle prise en compte des inégalités par la Ville

En contraste avec les plans d’aménagement et d’urbanisme antérieurs, le rapport Projet de ville, document préparatoire au futur PUM de la Ville de Montréal, inclut une section sur les inégalités sociales (p. 40-43, Ville de Montréal, 2022). Le document met en évidence la situation particulièrement défavorable des populations immigrantes et racisées à Montréal et montre que ces inégalités renforcent la vulnérabilité des personnes en situation de pauvreté et d’exclusion, en influant sur l’accès au logement et aux transports publics, en limitant la participation citoyenne, ainsi qu’en augmentant la vulnérabilité face aux changements climatiques. Malgré cette nouvelle reconnaissance des inégalités sociales et la volonté de les prendre en compte dans une perspective intersectionnelle, des réflexions sont à mener pour transformer ces constats en actions politiques.

Cas, méthode et données de la recherche originale

La recherche s’est déroulée en trois phases. La première consistait à analyser la littérature scientifique et la littérature grise (plans d’aménagement, programmes de la Ville de Montréal) en lien avec la question des inégalités territoriales à Montréal. Cette étape a permis de clarifier les termes du sujet, de réaliser un portrait général des inégalités territoriales à Montréal, de mettre en lumière les angles morts des actions entreprises par la Ville de Montréal sur la question et de définir les axes prioritaires de l’enquête de terrain avec les membres du CIM : mobilité, logement, accès aux équipements, services et espaces publics, participation citoyenne à l’aménagement urbain et transition socioécologique.

Pour la deuxième phase de la recherche, trois ateliers de cartographie-discussion ont été organisés dans trois quartiers montréalais sélectionnés au préalable à partir d’un travail statistique. Montréal-Nord, Saint-Michel et Saint-Laurent sont des quartiers périphériques présentant à la fois des taux importants de populations immigrantes et racisées et des espaces où les problèmes en matière de mobilité, de logement et d’accès aux espaces verts sont les plus criants. L’objectif était de mettre en évidence les défis en matière d’accès aux ressources urbaines déterminés par les personnes immigrantes et racisées habitant les quartiers ciblés. Les ateliers se déroulaient dans chacun des quartiers sur une thématique spécifique et s’appuyaient sur une grande carte imprimée du quartier pour centrer la discussion sur des problématiques d’aménagement. Environ une dizaine de personnes ont participé à chaque atelier.

Pour obtenir des données complémentaires sur les inégalités territoriales, un sondage en ligne destiné à l’ensemble de la population montréalaise a été diffusé grâce aux tables de quartier et aux organismes communautaires, avec des questions au sujet des trois thématiques principales (mobilité, logement, accès aux espaces verts) et de la participation citoyenne. Entre le 15 novembre 2022 et le 31 janvier 2023, 287 réponses ont été recueillies dans l’ensemble des 32 quartiers sociologiques de Montréal, à l’exception du Village.

Résultats

L’analyse des ateliers de cartographie-discussion et des réponses au sondage en ligne a permis de dresser le portrait des inégalités territoriales à Montréal et de présenter les enjeux en matière d’accès aux ressources urbaines tels qu’ils sont vécus par les personnes immigrantes et racisées, ainsi que les solutions envisagées par celles-ci.

Un réseau de transports collectifs et actifs à améliorer

Les personnes participantes ont évoqué plusieurs barrières à la mobilité, relevant à la fois des caractéristiques de l’environnement bâti, mais aussi des facteurs de vulnérabilité propres aux personnes résidant dans les quartiers à l’étude. En effet, alors que les personnes immigrantes sont particulièrement dépendantes des transports collectifs, plusieurs ont souligné la moindre qualité des services de transports publics dans les quartiers excentrés de Montréal comme Saint-Laurent, Saint-Léonard ou Montréal-Nord, où résident une forte proportion de personnes immigrantes et racisées. Ce sont particulièrement la faible fréquence des bus et le manque d’abribus et de bancs aux différents arrêts qui sont mentionnés. En outre, plusieurs déplorent que la tarification actuelle par zone et l’augmentation générale des coûts des transports collectifs défavorisent les populations qui vivent dans ces quartiers périphériques, en particulier les personnes demandeuses d’asile et les familles immigrantes avec plusieurs enfants. Enfin, d’autres personnes participantes rapportent des incidents de discrimination et de profilage racial dans les transports, souvent non documentés dans les statistiques officielles, des expériences qui créent un sentiment d’insécurité et d’exclusion et affectent la mobilité et l’intégration à la société montréalaise. Concernant les transports actifs, en particulier le vélo et la marche, plusieurs soulignent qu’il y a encore de nombreux enjeux de sécurité dans les quartiers excentrés en raison du faible développement des pistes cyclables sécurisées, mais aussi des problèmes d’entretien des trottoirs et des voies cyclables, notamment le déneigement en hiver dans les rues locales résidentielles. Les recommandations sont nombreuses pour rééquilibrer les territoires en matière de mobilité. Parmi les solutions proposées, plusieurs personnes participantes demandent d’augmenter la fréquence de passage des autobus et les investissements dans les infrastructures de transport dans ces quartiers spécifiques. Elles proposent également l’instauration de différentes tarifications sociales pour les populations désignées.

Une offre de logement adéquat et abordable à développer

La question de l’accès à un logement adéquat et abordable ressort comme une des préoccupations majeures des personnes immigrantes et racisées à Montréal. En effet, alors que la demande est très importante, l’offre en logement social et communautaire est moins abondante dans les quartiers excentrés où se concentre une forte proportion de personnes immigrantes et racisées, comme Saint-Laurent et Saint-Léonard. Les personnes participantes ont évoqué aussi le difficile accès au logement abordable dans un contexte général d’inflation des loyers, y compris dans ces quartiers périphériques autrefois réputés abordables, et de faible taux d’inoccupation des logements locatifs abordables, en particulier les unités de trois chambres et plus pour les familles. Par ailleurs, une grande partie du parc de logements dans ces quartiers où résident une forte proportion de personnes immigrantes et racisées est insalubre, inadaptée à la taille des ménages et se trouve dans des secteurs éloignés des services essentiels. Ces logements présentent également une faible isolation thermique, ce qui pose des problèmes lors des vagues de chaleur et des vagues de froid, en plus d’aggraver la précarité énergétique et la vulnérabilité en matière de santé des personnes interrogées. De surcroît, les discriminations liées au logement affectent particulièrement les personnes immigrantes et racisées, aussi bien au sein du marché locatif privé qu’au sein du logement social. Parmi les nombreuses idées évoquées lors des ateliers de cartographie-discussion, plusieurs personnes participantes exhortent la Ville de Montréal à acquérir des bâtiments ou des terrains dans les quartiers où l’offre est la moins abondante afin d’encourager un développement plus équitable de l’offre en logement social et communautaire sur son territoire.

Des équipements et des services à bonifier, des espaces publics à rendre plus inclusifs

Au sein des quartiers à l’étude, les personnes participantes ont mis en lumière plusieurs défis liés à l’accessibilité aux services publics, ainsi qu’aux équipements culturels et de loisirs. Elles ont d’abord souligné le manque d’équipements sportifs et culturels par rapport aux besoins de la population. C’est notamment le cas à Saint-Laurent où plusieurs personnes ont évoqué la sous-dotation du quartier en terrains de sport et complexes multisports, ainsi que le manque d’équipements aquatiques. Cette pénurie soulève des questions dans un contexte de changement climatique où l’accès aux piscines permet de faire face aux vagues de chaleur en ville. À Montréal-Nord, c’est plutôt le manque d’activités et d’équipements culturels qui a été constaté. Enfin, les ateliers ont révélé qu’il existe une demande importante pour développer des activités sportives et culturelles destinées aux jeunes dans tous les quartiers à l’étude, un enjeu clé pour la lutte contre les inégalités territoriales dans une perspective intersectionnelle.

Les témoignages recueillis au sein des ateliers ont également permis d’évaluer le sentiment d’insécurité et de discrimination éprouvé par les individus immigrants et racisés dans certains espaces publics de leur quartier, en particulier à Montréal-Nord et à Saint-Léonard. Dans ces deux quartiers, plusieurs personnes ont exprimé ne pas se sentir en sécurité, soit pour des raisons liées aux caractéristiques de l’environnement bâti (manque d’éclairage public, par exemple), soit pour des raisons liées à des expériences de discrimination vécues au sein de l’espace public. Pour plusieurs, organiser des activités inclusives et interculturelles en collaboration avec les organismes communautaires et déployer des mesures axées sur la prévention avec des organismes spécialisés en médiation permettraient de renforcer le sentiment de sécurité dans ces quartiers.

Une communication sur les projets urbanistiques et une participation à encourager

Concernant la participation citoyenne, si la plupart des personnes participantes aux ateliers ou au sondage déclarent s’investir dans des groupes communautaires, très peu ont déjà participé à une séance du conseil municipal ou à des activités de consultation sur des projets urbains. Le principal obstacle, de leur point de vue, est la communication déficiente de la part de la Ville, notamment le manque d’information diffusée sur les démarches consultatives d’aménagement urbain. Le fait de varier les canaux de communication, les horaires et le type d’activités ainsi que le fait de se déplacer dans les quartiers ont été nommés par plusieurs personnes participantes comme autant de moyens pour favoriser la participation citoyenne des personnes immigrantes et racisées aux consultations sur les projets urbains à Montréal. 

Des injustices environnementales criantes à corriger

Le sujet des inégalités environnementales à Montréal a été principalement abordé à travers la question de l’accès à des espaces verts de qualité. En effet, dans les quartiers à l’étude, en particulier à Montréal-Nord et à Saint-Léonard, la plupart des personnes participantes constatent qu’il existe moins de parcs et d’espaces verts en comparaison avec d’autres quartiers montréalais et que ces parcs et espaces verts manquent d’équipements et d’activités, sont parfois peu entretenus et souvent difficiles d’accès. Plusieurs individus ont également mentionné être gênés par la pollution et les îlots de chaleur. Plutôt que d’ajouter de nouveaux parcs, plusieurs suggèrent de mieux équiper et entretenir les espaces verts existants, ainsi que d’améliorer leur desserte en transports collectifs et actifs. Ces démarches de végétalisation doivent être pensées pour répondre aux besoins des personnes immigrantes et racisées locales afin d’éviter l’écogentrification des quartiers à l’étude et d’améliorer le milieu de vie des populations concernées (INSPQ, 2023b).

Conclusion

Cette recherche menée par le Conseil interculturel de Montréal s’est intéressée aux inégalités et aux discriminations territoriales, notamment environnementales, telles qu’elles sont perçues par les populations immigrantes et racisées à Montréal, ainsi qu’aux moyens à mettre en œuvre par la Ville pour y remédier. En effet, bien que la Ville de Montréal ait récemment pris en considération les inégalités sociales dans ses politiques d’aménagement urbain, du travail reste à faire pour traduire cette reconnaissance en interventions ciblées et permettre une meilleure inclusion des personnes immigrantes et racisées au sein de l’espace urbain.

L’étude insiste sur le rôle central que peuvent jouer les villes dans la réduction des inégalités sociales et environnementales entre les quartiers et dans l’amélioration générale du milieu de vie de l’ensemble de la population montréalaise. Elle encourage la Ville et ses partenaires à collaborer avec les arrondissements, les organismes de concertation locaux, comme les tables de quartier, ainsi que les groupes communautaires pour trouver des réponses adaptées au contexte local. Cette étude souligne également que des actions transversales et intersectorielles doivent être menées pour aborder de manière intégrée les enjeux prioritaires de l’aménagement urbain (logement, mobilité, santé et bien-être, etc.) dans une perspective de transition socioécologique. Enfin, le document met en avant la nécessité pour la Ville de Montréal d’adopter une approche plus participative de l’aménagement urbain avec les groupes minoritaires afin de recueillir à la source les besoins des citoyennes et citoyens et de les considérer comme des personnes expertes de leurs réalités.

Pour citer cet article

Reiser, C. (2024). Inégalités territoriales et aménagement en contexte de transition socioécologique : L’expérience de recherche-action du Conseil interculturel de Montréal. Dans Répertoire de recherche Villes, climat et inégalités. VRM – Villes Régions Monde. https://www.vrm.ca/inegalites-territoriales-et-amenagement-en-contexte-de-transition-socioecologique-lexperience-de-recherche-action-du-conseil-interculturel-de-montreal/ 

Texte source
CIM (2023). Réduire les inégalités territoriales et prévenir les discriminations dans l’espace urbain. Vers une transformation de l’action publique à Montréal. Avis du Conseil interculturel de Montréal. Montréal, 95 pages. URL: https://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/conseil_interc_fr/media/documents/2023_avis-inegalitesterritoriales_fr_web.pdf 
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