Informations
4 et 5 juin 2014
Hôtel Alt – Griffintown
120, rue Peel, Montréal
Présentation de l’événement
Les 5e Rencontres Villes Régions Monde (VRM) constituent une occasion d’échanges entre les chercheurs en études urbaines et la communauté d’acteurs intéressés par l’aménagement et le développement des villes et de leur région. Organisé depuis 2010, l’événement vise à assurer l’animation de la plateforme d’échange et d’apprentissage développée par le réseau VRM et ses partenaires autour de thèmes pertinents tant pour les professionnels des milieux gouvernementaux et associatifs, que pour les universitaires (développement et aménagement urbain, transport et mobilité, patrimoine, etc.).
Les représentants de diverses communautés de pratique de même que les étudiants, les chercheurs et les citoyens interpellés par les questions urbaines et régionales sont conviés aux 5e Rencontres VRM à Montréal dans le quartier Griffintown.
Déroulement de la journée
Les 5e Rencontres VRM sont structurées autour de quatre Cafés des sciences qui se dérouleront à Montréal les jeudi 5 et vendredi 6 juin 2014.
La particularité d’un Café des sciences est de permettre des discussions libres entre les participants. Cette formule place les préoccupations des participants au cœur du débat et donne lieu à l’éclairage de problèmes partagés ou à l’identification de pistes de solutions. Il s’agit d’une occasion d’échanges directs entre les chercheurs et les praticiens sur des questions qui interpellent ces deux communautés, parfois en des termes différents.
Au cours de chaque Café des sciences, trois ou quatre intervenants sont invités à lancer la discussion, en présentant un commentaire synthétique (de 7 à 8 minutes) sur des questions liées au thème général. Une discussion d’environ 45 minutes s’ouvre ensuite avec l’auditoire.
Thème de la journée
Le milieu du 20ème siècle a été le théâtre d’une mutation des processus d’urbanisation en faveur d’un étalement de la ville qui se poursuit encore aujourd’hui. Le modèle de la banlieue pavillonnaire conçue pour et par l’automobile et visant à offrir à chaque ménage son lot de terrain n’est pas près de disparaître et correspond encore à certaines aspirations résidentielles comme en témoignent plusieurs recherches réalisées récemment au Québec. Cela dit, le mode de vie de la ville étalée, de même que son envergure et sa généralisation, tant en Amérique du Nord qu’en Europe, continuent à gagner du terrain. Il est reconnu que la banlieue pavillonnaire coûte collectivement cher à produire et à entretenir et ses répercussions sur l’environnement sont majeures (production de gaz à effet de serre, perturbation des écosystèmes, surconsommation des ressources, etc.). En plus, l’étalement urbain contribue à accroître les inégalités d’accessibilité et il a d’importantes implications sur la santé publique (mauvaise qualité de l’air, obésité, accidents de la route, stress, etc.). Comment peut-on répondre d’une manière satisfaisante aux enjeux que suscite ce mode de développement urbain ? Comment revaloriser les espaces construits de la banlieue ?
Plusieurs s’entendent pour dire que le début du 21ème siècle devrait servir de cadre à une nouvelle transformation du développement et de l’aménagement urbain : celle de la densification ou de la re-densification (Dobson, 2007 ; Filion, 2010 ; Leinberger, 2009). D’ailleurs, les groupes de professionnels (architectes, designers, urbanistes, aménagistes) et les associations locales ont été nombreux à initier, au fil des vingt dernières années et un peu partout dans le monde, des mouvements pour freiner l’étalement, voire l’éparpillement urbain, et renverser la vapeur. On peut penser au New Urbanism et à sa valorisation des développements urbains axés sur le transport collectif (TOD), au mouvement visant à favoriser une croissance contrôlée de la ville (Smart Growth) et à sa promotion des milieux compacts et socialement animés, aux Agendas 21 et aux éco-quartiers. Au Québec, les récents schémas et plans d’aménagement et de développement témoignent d’ailleurs d’une volonté d’intégration des préoccupations socio-environnementales et des nouveaux outils dans la planification urbaine. Par exemple, les Plans métropolitains d’aménagement et de développement de Montréal et de Québec définissent chacun des seuils de densité et préconisent un développement urbain articulé aux axes et pôles de transport.
Pourtant, ces nombreux efforts et outils sont toujours confrontés à une forte résistance. En Amérique du Nord du moins, la dépendance à l’automobile continue d’augmenter et l’évolution des coefficients d’occupation des sols indique un mouvement opposé à la densification : les habitations dans les nouveaux secteurs résidentiels sont de plus en plus grandes. De plus, les ménages qui accèdent à la propriété en milieux denses ne le font pas forcément par choix.
Comment expliquer les tendances à la dispersion et à l’étalement alors que les outils sont nombreux pour densifier ? La densification de la ville serait-elle une fantaisie des professionnels de l’aménagement et de l’urbanisme ? Dans un contexte où les arguments en faveur de la densification sont à la fois économiques, sociaux, environnementaux, esthétiques et éthiques, comment se fait-il qu’on ait encore du mal, collectivement et individuellement, à changer de modèles de développement ? À qui revient-il d’amorcer et de faire le virage ?
Programme
Programme complet (PDF) Affiche (PDF)
Inscription
L’événement – Jeudi et vendredi 5 et 6 juin
L’événement est ouvert à tous. Les frais d’inscription sont de 50$ (taxes incluses), gratuit pour les étudiants et les OBNL. Ces frais comprennent les repas et les pauses café ainsi que le 5 à 7 qui aura lieu le jeudi 5 juin. Un reçu vous sera remis la journée de l’événement.
Le 5 à 7 – Vendredi 5 juin
Le 5 à 7 est ouvert à tous. Si vous souhaitez seulement nous y rejoindre sans assister aux conférences, SVP, confirmez votre présence à Valérie Vincent (vincentv@ucs.inrs.ca). Aucuns frais d’inscription ne vous seront facturés.
Date limite pour les inscriptions : 3 juin 2014 (aucun remboursement possible)
Paiement par carte de crédit seulement
Des frais d’inscription de 50$ (taxes incluses) s’appliquent (sauf pour les OBNL et les étudiants) (voir le formulaire plus bas).
Comité organisateur
Ève Arcand
Geneviève Cloutier
Luc Dancause
Dale Gilbert
Claire Poitras
Valérie Vincent (vincentv@ucs.inrs.ca)
Informations
Valérie Vincent (vincentv@ucs.inrs.ca)