Villes, climat et inégalités

L’intégration de la vulnérabilité dans les orientations politiques du Québec en matière de changements climatiques 2013-2020 : poursuite d’un programme extractif et accroissement des injustices environnementales

Mars 2024

Laurie Gagnon-Bouchard, étudiante au doctorat en pensée politique,  Université d’Ottawa

Introduction

La vulnérabilité est un concept clé au cœur des politiques de lutte et d’adaptation aux changements climatiques. Toutefois, la mobilisation croissante de ce concept est relativement récente et plusieurs auteur·e·s ont exposé la nature floue du concept, dont la définition continue de diviser (Fuchs, Kuhlicke et Meyer, 2011, p. 609; Kuhlicke et al., 2023, p. 2). Selon le glossaire sur les changements climatiques de l’Université de Moncton, la vulnérabilité est un concept pertinent pour hiérarchiser les besoins en termes d’adaptation (UMoncton, 2020). Malgré son importance dans les politiques d’adaptation, elle n’est pas aisément mesurable, selon la même source. Basée sur un mémoire de maîtrise, la présente synthèse porte sur l’intégration du concept de vulnérabilité dans les orientations politiques du Québec en matière de changements climatiques sur la période 2013-2020. Le concept de vulnérabilité qui était employé une seule fois dans le plan de lutte aux changements climatiques 2000-2004 revient à plus de 40 reprises dans le plan 2013-2020. Ainsi, bien que les conséquences des changements climatiques comme les événements météorologiques extrêmes dévoilent une vulnérabilité accrue de certaines populations et régions du Québec, nous nous sommes demandé ce que l’intégration du concept de vulnérabilité dans les orientations politiques du Québec en matière de lutte et d’adaptation aux changements climatiques pouvait bien produire comme engagement politique.

La vulnérabilité : concept interrogé

La nature polysémique de la vulnérabilité a engendré plusieurs débats théoriques tant dans le domaine des changements climatiques que dans le domaine de la philosophie politique. Dans le domaine des catastrophes naturelles, la multiplicité des définitions du concept est expliquée par la pluralité des disciplines qui tentent de se saisir de celui-ci (Fuchs, Kuhlicke et Meyer, 2011, p. 609; Kuhlicke et al., 2023, p. 2). Le caractère flou du concept résulte également de son aspect immatériel. Pour que la vulnérabilité soit mesurée, il faut procéder à l’identification et la mise en relation des risques extérieurs et des facteurs de sensibilité chez les personnes, régions, collectivités ou groupes (Adger, 2006). Du côté de la pensée politique, domaine dans lequel s’inscrit cette recherche, l’explication de la multiplicité des définitions se trouve plutôt dans l’effet que produit la vulnérabilité dans le discours et dans l’action politique (Ferrarese, 2016, p. 150). La vulnérabilité a une dimension normative, elle implique une évaluation et exige ensuite une réponse. Elle commande des actions politiques.

Deux principales définitions du concept de vulnérabilité se confrontent dans le domaine de la pensée politique. La première définition a pour fonction d’identifier des groupes sociaux, des personnes, des régions qui auraient besoin d’une protection de la part du politique. C’est ce que Robert E. Goodin soutient dans l’ouvrage Protecting the Vulnerable (Goodin, 1986). Selon lui, accorder un statut de vulnérabilité permet d’attirer l’attention sur les personnes ayant un besoin accru de protection de l’État et d’engager la responsabilité du politique. L’identification permet alors de générer un devoir. Selon Frédérick Arsmtrong (2017), il s’agit du concept de levée de drapeau rouge (flagging concept). Cette définition émane de la compréhension généralement admise du sens commun de la vulnérabilité.

Or, les théoriciennes féministes telles que Judith Butler, Joan Tronto, Sandra Laugier et Naïma Hamrouni critiquent vivement cette conception de la vulnérabilité. Selon elles, nous faisons erreur en associant la vulnérabilité uniquement aux personnes âgées, aux nourrissons ou aux groupes sociaux jugés « plus faibles » comme le fait le sens commun. Selon Judith Butler, nous devons mettre en question l’identification, souvent par le politique, de groupes sociaux vulnérables lorsque celle-ci n’est pas accompagnée d’une transformation des rapports de pouvoir qui participent au maintien des vulnérabilités identifiées. Surtout lorsqu’il est question des groupes les plus précarisés socialement. Nous pouvons ici penser aux communautés autochtones, aux femmes et aux personnes immigrantes sans statut ou à statut précaire qui sont souvent identifiées comme vulnérables, alors que les conditions qui produisent leurs vulnérabilités ne sont pas radicalement remises en question par le politique. Pour Judith Butler, il apparaît clair que l’identification des vulnérabilités n’engendre pas nécessairement, comme Robert E. Goodin l’écrit, une prise en charge par le politique. Bien au contraire, ces groupes sont souvent laissés pour compte (Butler, 2006, 2015; Laugier, 2015). Par ailleurs, en associant la vulnérabilité à un état de faiblesse, les ressources étatiques dirigées vers les personnes considérées comme les plus indépendantes et invulnérables sont invisibilisées. C’est pour cette raison que Naïma Hamrouni décrit l’indépendance ou l’invulnérabilité comme le produit d’un rapport de pouvoir découlant de l’appropriation du care d’autrui « tout en niant le transfert de services dont les personnes bénéficient et en refusant leur responsabilité d’en fournir en retour, dans un contexte social et institutionnel qui soutient ce refus » (Hamrouni, 2015, p. 82).

Les théoriciennes féministes proposent une définition ontologique ou ordinaire de la vulnérabilité. Cela signifie que la vulnérabilité n’est pas un état de faiblesse malencontreux qui se produit à certains moments de la vie ou en raison de situations difficiles. Il s’agit d’un état constant découlant de notre condition d’être humain – être relationnel – exposé aux autres et au monde dans une posture d’ouverture « à affecter et à être affecté en retour » (Gilson, 2011, p. 310). Elle découle de notre nature sociale et de notre besoin des autres et du monde pour survivre. Cette conception de la vulnérabilité n’a pas pour objectif de faire obstacle à la prise en charge des personnes vivant des situations de précarité ou ayant besoin de davantage de soins. Il s’agit plutôt de mettre en lumière l’attribution sociale et politique inégale de ressources face à la vulnérabilité des différentes personnes (Laugier, 2015). La vulnérabilité ainsi comprise met en lumière notre dépendance face aux structures sociales et environnementales qui permettent notre reproduction ou font obstacle à celle-ci. Pour revenir à la critique élaborée par Naïma Hamrouni, les personnes considérées comme les plus indépendantes et invulnérables sont celles qui bénéficient des structures sociales et politiques actuelles qui permettent leur maintien et participent à la protection de leurs intérêts. Ainsi, la conception féministe de la vulnérabilité fait apparaître les liens d’interdépendance en raison de notre exposition aux autres et de la responsabilité que nous avons tous et toutes face à la vulnérabilité d’autrui. Le concept ainsi compris révèle alors les asymétries de responsabilités et de soins destinés aux différents groupes sociaux, personnes, régions, collectivités.

Démarche de recherche

Cette recherche est à son niveau le plus général une lecture critique des usages de la vulnérabilité dans les documents donnant les orientations politiques en matière de changements climatiques du Québec sur la période de 2013 à 2020[1]. La méthode qualitative d’analyse de contenu a été mobilisée. Cette méthode visait à dégager ce que l’utilisation du concept de vulnérabilité permet d’opérer dans les orientations politiques. Il était question d’examiner ce que la mobilisation du concept met à l’avant-plan dans les documents ainsi que les secteurs, groupes sociaux et régions déterminés vulnérables. Nous avons également ressorti des documents les causes identifiées de la vulnérabilité et les actions entreprises face à celles-ci. Pour ce faire, nous avons soumis à l’analyse deux documents politiques clés du Québec en matière de changements climatiques : le Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques ainsi que la Stratégie gouvernementale d’adaptation aux changements climatiques 2013-2020. Publié en 2012 par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, le Plan d’action est l’outil principal du ministère en matière de lutte aux changements climatiques. Adoptée quelques mois avant le Plan d’action, la Stratégie gouvernementale d’adaptation aux changements climatiques 2013-2020 est le premier document visant expressément à mettre en place des politiques en matière d’adaptation. À cet effet, il s’agit d’augmenter la résilience de la société québécoise face aux effets inévitables des changements climatiques. Le traitement des données à partir de ces documents a été réalisé de deux façons. D’abord, les deux documents ont été codés de manière inductive à l’aide du logiciel d’analyse qualitative Nvivo à partir des mots associés au concept de vulnérabilité (vulnérable-vulnérabilité) afin de dégager les thèmes principaux qui y étaient associés tels que la gestion des risques, l’économie, l’adaptation, etc. Ensuite, les 96 occurrences ont été traitées à l’aide d’un tableau permettant d’identifier plus précisément les causes nommées de la vulnérabilité, les sujets considérés comme vulnérables, les actions et les mesures annoncées pour faire face à la vulnérabilité identifiée.

Prise en charge inégale de la vulnérabilité : injustices environnementales, gestion symptomatique des risques et angles morts écologiques

Les résultats de l’analyse ont permis d’identifier trois effets concrets de l’utilisation de la vulnérabilité dans les orientations politiques en matière de changements climatiques : 1) la mise de l’avant de la vulnérabilité des secteurs au cœur du projet économique du Plan Nord, 2) l’accentuation des injustices environnementales et climatiques par un soutien étatique inégal face aux changements climatiques et 3) la gestion symptomatique des risques produisant des angles morts écologiques.

L’effet le plus frappant produit par l’introduction du concept de vulnérabilité dans les documents analysés est l’attention dirigée vers les secteurs économiques au cœur du programme de développement économique proposé par le gouvernement libéral de l’époque : le Plan Nord. Ces secteurs représentent 29 % des occurrences du concept de vulnérabilité, soit la plus grande proportion de son utilisation. L’intégration de la vulnérabilité dans les orientations politiques du Québec en matière de changements climatiques permet alors de mettre de l’avant les risques auxquels font face les secteurs économiques considérés comme vulnérables. La vulnérabilité des secteurs est déterminée en fonction de leur dépendance aux ressources naturelles. Ainsi, la foresterie, l’agriculture, l’hydroélectricité, l’industrie minière et le tourisme sont identifiés comme les secteurs les plus vulnérables. L’identification de la vulnérabilité de ces secteurs permet alors de dégager des fonds publics pour soutenir ceux-ci, notamment via des études et des recherches financées par l’État québécois pour déterminer les facteurs de risque auxquels ils seront confrontés (Bussière et al., 2017, p. 1; MELCC, 2012, p. 55).

Crédits photos : Shutterstock, 2024

À l’époque de l’adoption des orientations politiques en matière de changements climatiques, le Plan Nord – qui met au centre de son développement l’industrie minière, la foresterie, l’hydroélectricité et le tourisme – est le principal projet économique du gouvernement libéral. Or, l’analyse réalisée permet d’établir des liens étroits entre les orientations politiques en matière de lutte et d’adaptation aux changements climatiques et le projet du Plan Nord. Le Plan Nord est même directement cité comme référence à six reprises dans le texte des documents. Pourtant, celui-ci n’avait pas encore été adopté par l’Assemblée nationale. Qui plus est, le Nord du Québec est mentionné dans les orientations en matière de changements climatiques comme le territoire du Plan Nord. Le Plan Nord apparaît donc comme un sujet d’attention important dans la lutte et l’adaptation aux changements climatiques du Québec. Toutefois, selon plusieurs écologistes, entre autres ceux et celles de Green Peace, le Plan Nord entraînerait des problèmes écologiques importants, notamment en raison des émissions de GES qu’il produit, de la coupe d’arbres et de la multiplication des projets miniers qu’il implique.

Le second résultat découlant de l’analyse démontre le peu d’attention que le gouvernement a accordé à l’identification des groupes de population qui seront davantage exposés aux conséquences des changements climatiques. En effet, les groupes considérés comme vulnérables aux changements climatiques dans les documents sont les personnes généralement considérées comme telles à partir du sens communément attribué à la vulnérabilité : les personnes en situation d’itinérance, les nourrissons et les personnes âgées. Or, nombre de recherches ont déterminé que les populations autochtones, les femmes et les personnes économiquement et socialement précaires (les personnes en situation de handicap, notamment) subiront davantage les conséquences des changements climatiques (FAQ, 2019; Rochette et al., 2013; Zack, 2009). L’omission de porter une attention particulière aux facteurs de risque auxquels sont exposées ces populations et de déployer des ressources pour contrer ceux-ci participe à creuser les injustices environnementales et climatiques auxquelles font face ces groupes sociaux.

En outre, aucune ressource n’est spécifiquement consacrée aux personnes (nourrissons, personnes âgées et en situation d’itinérance) désignées vulnérables, comme c’est le cas pour les secteurs économiques. Ce résultat va dans le sens de la thèse d’Ulrich Beck dans l’œuvre La société du risque (1986) selon laquelle dans la société moderne, les inégalités renvoient davantage à une exposition très inégale aux risques. Les groupes sociaux les plus précarisés sont exposés à une multitude de risques alors que les classes bourgeoises bénéficient d’une protection face à la multiplication des risques, non seulement en raison de leurs propres ressources économiques et sociales plus grandes mais, comme c’est le cas dans le cadre des orientations politiques en matière de changements climatiques du Québec, en raison d’un meilleur soutien de l’État.

Ainsi, il s’agit principalement d’utiliser la vulnérabilité comme indicateur de risque afin de préserver la croissance économique. L’analyse a démontré que la vulnérabilité collective est surtout reconnue lorsqu’il est question de la dépendance face à la montée des prix du pétrole. Il n’est presque jamais question de la vulnérabilité fondamentale des personnes et de la société face aux changements climatiques et de la responsabilité politique de changer le cours des choses. Cette utilisation de la vulnérabilité encourage plutôt une gestion symptomatique des risques. Cela veut dire que la société se transforme en gestionnaire des effets des changements climatiques sans s’attaquer directement à la racine du problème, qui demanderait une transformation radicale de notre société, de l’économie, de nos modes de production et de notre rapport à la nature. Selon le sociologue Ulrich Beck, l’accroissement continu des risques est inévitable si on ne met pas fin à la quête infinie de la croissance économique (Beck, 1986). Les sociétés modernes se transforment alors en des gestionnaires des effets délétères de l’économie capitaliste qui épuise les ressources et accentue la vitesse des changements climatiques.

La transformation des sociétés en gestionnaires de risques a pour corollaire l’impératif de l’augmentation des connaissances techniques et la pression sur l’expertise afin de contenir les effets de la crise écologique. La nature qui était auparavant vue comme une entité plus grande que l’humain dont la complexité n’est pas maîtrisable se transforme en problème technique. Cela a pour conséquence d’amener les individus et les sociétés à nier leur vulnérabilité fondamentale face à la nature et à produire des angles morts écologiques. Les angles morts écologiques renvoient à notre ignorance face aux limites de nos connaissances de la nature immédiate, aux limites des moyens techniques de contenir celle-ci et donc à un déni de vulnérabilité face à la nature (Kuhlicke, 2009).

Conclusion

Pour conclure, l’intégration de la vulnérabilité dans les orientations politiques en matière de changements climatiques aurait pu être l’occasion de mettre en lumière notre rapport d’interdépendance et ainsi de nous amener à transformer notre économie capitaliste insoutenable. Cette intégration aurait pu permettre de prendre au sérieux les inégalités environnementales auxquelles font face les communautés autochtones, les femmes et les personnes socialement et économiquement précarisées. Malheureusement, les résultats de l’analyse pointent plutôt vers la poursuite d’un programme économique et politique extractiviste (le Plan Nord) et vers l’accentuation des injustices environnementales, tout ceci au cœur des orientations québécoises en matière de lutte et d’adaptation aux changements climatiques.

[1] En 2020, le gouvernement québécois a adopté le Plan pour une économie verte 2030, qui représente la Politique-cadre d’électrification et de lutte contre les changements climatiques qui s’échelonne sur dix ans.

Pour citer cet article

Gagnon-Bouchard, L. (2024). L’intégration de la vulnérabilité dans les orientations politiques du Québec en matière de changements climatiques 2013-2020 : poursuite d’un programme extractif et accroissement des injustices environnementales. Dans Répertoire de recherche Villes, climat et inégalités. VRM – Villes Régions Monde. lintegration-de-la-vulnerabilite-dans-les-orientations-politiques-du-quebec-en-matiere-de-changements-climatiques-2013-2020–poursuite-dun-programme-extractif-et-accroissement-des-injustices-environnementales

Textes sources
Gagnon-Bouchard, L (2021). « L’intégration de la vulnérabilité dans les orientations politiques 2013-2020 du Québec en matière de changements climatiques » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en sociologie.
Bibliographie
Asselin, H (2012) Le Plan Nord : Vers un autre cas de malédiction des ressources naturelles ?. Les peuples autochtones et le Plan Nord : éléments pour un débat. Montréal : Réseau DIALOG : https://reseaudialog.ca/wp-content/uploads/2019/12/CahierDIALOG2012-04.pdf

Armstrong, F (2017) An extrinsic dispositional account of vulnerability. 12(23). Les Ateliers de l’éthique/ The Ethics Forum. 180204. DOI : https://doi-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/10.7202/1051281ar

AQLPA. Changements climatiques | AQLPA. [En ligne] http://www.aqlpa.com/enjeux-et-reflexions/changements-climatiques/page/0/1

Beck, U (1986) [2001] La société du risque : Sur la voie d’une autre modernité. Paris : Flammarion.

Bullard, R. Johnson, G (2000) Environmentalism and Public Policy: Environmental Justice: Grassroots Activism and Its Impact on Public Policy Decision Making. 56(3) Journal of Social Issues.  555-578. 

Bussière, B et al. (2017) Analyse de risques et de vulnérabilités liés aux changements climatiques pour le secteur minier québécois. [En ligne] https://mern.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/analyse-changements-climatiques-secteur-minier.pdf

Butler, J (2004) Vie précaire : Les pouvoirs du deuil et de la violence après le 11 septembre. Paris : Éditions Amsterdam.

Butler, J (2009) Frames of War: When Is Life Grievable? London: Verso. 

Butler, J (2016) Notes Toward a Performative Theory of Assembly. Cambridge, MA: Harvard University Press.

Butler, J (2016) Rethinking Vulnerability and Resistance . Vulnerability in Resistance. Durham and London: Duke University Press. 

Conseil du statut de la femme (2012) Avis-les-femmes-et-le-plan-nord-pour-un-developpement-nordique-egalitaire.pdf. [En ligne] https://www.csf.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/avis-les-femmes-et-le-plan-nord-pour-un-developpement-nordique-egalitaire.pdf

Desbiens, C (2015) Puissance Nord : Territoire, identité et culture de l’hydroélectricité au Québec. Québec : Les presses de l’Université Laval. 

Femmes Autochtones Québec (2019) Rapport 2019 portant sur les changements climatiques. [En ligne] https://www.faq-qnw.org/wp-content/uploads/2019/06/CC_FR_report2019_June20.pdf

Ferrarese, E (2016) Vulnerability: A Concept with Which to Undo the World As It Is? 17(2). Critical Horizons. 149-159. DOI: 10.1080/14409917.2016.1153885

Fuchs, S, Kuhlicke, C, et Meyer, V (2011). « Editorial for the special issue : Vulnerability to natural hazards—the challenge of integration ». 58(2) Natural Hazards. 609-619. DOI : https://doi.org/10.1007/s11069-011-9825-5

Gilson, E (2014) The Ethics of Vulnerability : A feminist Analysis of Social Life and Practice. New York : Routledge. 

Gilson, E (2011) Vulnerability, Ignorance, and Oppression. 26(2). Hypatia. 308-332.

Goodin, R (1986) Protecting the Vulnerable. Chicago : University of Chicago Press.

Hamrouni, H (2015) Vers une théorie politique du care : entendre le cadre comme « service rendu». Le care : Éthique féministe actuelle. Montréal : Les éditions remue-ménage.

Kuhlicke, C (2009) Ignorance and vulnerability: Beliefs about stability and the occurrence of ‘radical surprise’. Conf. Series: Earth and Environmental Science

Kuhlicke, C (2009) The Social Production of Ecological Blind-Spots:  Ignorance, Vulnerability and the “Flood of the Century. [Document word]. 1-12.  

Kuhlicke, C (2010) The dynamics of vulnerability: some preliminary thoughts about the occurrence of ‘radical surprises’ and a case study on the 2002 flood (Germany). 55 (3). Natural Hazards. 671-688. 

Laugier, S (2015) Care, environnement et éthique globale. 2(59). Cahiers du genre. 127-152.

Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (2012) Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques. [En ligne] http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/changementsclimatiques/bilan/bilanPACC-2014-2015.pdf

Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (2012) Stratégie gouvernementale d’adaptation aux changements climatiques. [En ligne] http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/changementsclimatiques/bilan/ bilanPACC-2014-2015.pdf.

Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Mise en œuvre du PACC 2013-2020—Fiches de suivi. (s. d.). [En ligne] http://www.environnement.gouv.qc.ca/cgfv/documents/fiches-suivi/index.html 

Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climaitques. Dépenses et budget par ministères et organismes. [En ligne] http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/changementsclimatiques/strategie-adaptation.html

BAnQ numérique. Plan Nord. [En ligne] http://numerique.banq.qc.ca/

Rochette et al. (2013) Genre et changements climatiques. Rapport de recherche. Genre-ch.clim_.pdf. https://www.rqfe.org/sites/default/files/u1260/Rapport%20final.Genre-ch.clim_.pdf

Tronto, J (2009) Un monde vulnérable : pour une politique du care. Paris : Éditions la découverte. 

Université de Moncton. La vulnérabilité au changement climatique : Un concept confus. Changements climatiques—Stratégies d’adaptation —3.1.2. [En ligne] http://www8.umoncton.ca/umcmclimat/uved/grain/3_1_2_la_vulnerabilite_au_changement_climatique_un_concept_confus?fbclid=IwAR2O6LECGoWDM2IJDNSmy7ZAxYKzMgxsFEB3OIIvErWn7jEGk-G_kKWB7aI

UNESCO. Égalité des genres et réduction des risques de catastrophe : faits et chiffres. Sciences et égalité des genres. [En ligne] http://www.unesco.org/new/fr/natural-sciences/priority-areas/gender-and-science/cross-cutting-issues/gender-equality-and-disaster-risk-reduction/facts-and-figures/

Willox, A C (2012) Climate Change as the Work of Mourning. 17(2). Ethics & the Environment. 137164. DOI : https://doi.org/10.2979/ethicsenviro.17.2.137

Zack, N (2009) Ethics for Disaster. New York : Rowman & Littlefield publisher